Symétrie plâtrée et tasse de thé.

Rencontre du Troisième Type, de Steven Spielberg.


Fenêtre ouverte sur les divagations naturelles, l'air euphorisant est omniprésent, au dehors. De magnifiques rêves, teintés d'aquarelles, peints à la main, à l'aide d'un pinceau d'or.
Mon regard s'enflamme, soufflé, subjugué, comme si quelque esprit l'avait emporté, au-delà des frontières, au-delà des rochers, puis jeté par miracle, en terre illuminée.
Incandescent paysage, je t'ai enfin dévoilé ! si longtemps j'ai cherché, sans jamais te trouver, qu'aujourd'hui retrouvé, tu deviens ma moitié, et à jamais mien, tu me restes destiné.
Brouillard et ténèbres me quittent, enfin guéri, je parcours tes cieux de mes yeux éblouis. Et mes larmes s'ajoutent à tes précieuses folies, mais déjà la nuit, opère sa lente répartie.
Elle couche le soleil, efface couleurs et pastels. De son grand bras sombre, elle recouvre les horizons. Ces vacillements m'entraînent, au rythme d'un battement d'aile, et je m'envole enfin, d'étoile en étoile, sans agitation.



Röyksopp.